Archive for March, 2013

Mercredi 20

Mar 20 2013 Published by under Uncategorized

Le printemps fait son apparition depuis quelques jours, doucement, l’air de rien. Déjà le soleil de la journée réchauffe l’air et met du baume au cœur.
Depuis hier soir, j’ai réussi à terminer mon récit que j’ai fini par envoyer avec un jour de retard, ce qui est déjà une bonne tranche. Aujourd’hui je me sens suffisamment léger pour n’être préoccupé que par des choses légères. Je me demande quand j’aurai le temps de terminer mes aquarelles, je me demande quand j’aurai le temps d’aller me racheter une tranche de ce Double Gloucester fabuleux qui fond sous la langue… La vie est trop dure…

J’ai appris ce soir que Souad n’avait pas souhaité donner suite. Pour le coup, ça me rend vraiment triste qu’elle soit partie comme ça, mais malheureusement, je ne peux rien faire pour elle. Demain, c’est Mariama qui va aller tenter sa chance. Pas de nouvelles de Jade non plus. Semaine hécatombe.

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Mardi 19

Mar 19 2013 Published by under Uncategorized

Les oiseaux chantent. J’ai l’impression que c’est la première fois cette année que les oiseaux chantent le matin, mais je n’ai peut-être simplement rien entendu.
L’espace d’un instant gracile, ils entament un concert dont ils ont chacun égaré ou mélangé quelques feuilles de la partition, le tout s’évanouissant lorsque le chef d’orchestre baisse sa baguette. Le silence du jardin reprend ses droits en attendant que le soleil fasse son apparition. Ce matin encore, il accompagnera ma matinée.
A l’image de Beethoven qui disait « je ne m’incline que devant la bonté », pour ma part, je ne m’incline que devant la beauté. Tout le reste n’est qu’amphigouri.

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Lundi 18

Mar 18 2013 Published by under Uncategorized

Le jour vient de se lever. Le jour vient de me lever. Moi je suis levé depuis trop longtemps déjà et les yeux me brûlent de mélancolie, d’une douce mélancolie sans fondement dans laquelle je me suis enfoncé sans le voir venir. Le ciel a pris des couleurs de l’Océan Indien et me chatouille les sens tandis que le froid s’est accentué encore.
En descendant de l’avion, il y avait de la neige sur le tarmac, des courants d’air froid dans le soufflet de la passerelle , quelque chose m’a transis de froid mais aussi de bonheur, le bonheur de voir que finalement peu importe où je me trouve, peu importe où je suis, peu importe où je vais, l’important étant de sentir sous ses pieds le sol qui se dérobe et redevient tangible, passer au-dessus des nuages, descendre au-dessous dans l’air glacial, ne plus voir le soleil parce qu’il vient de se coucher. Je viens de terminer le livre de Mathias Enard, L’alcool et la nostalgie, un roman poignant sur l’amitié et la jalousie, un livre dense perclus de littérature russe, d’une telle vigueur que je l’ai avalé en quelques heures.

Clouds

Tigran m’a donné un porte-clef qu’il s’est acheté en Arménie, sur lequel il y avait le Mont Ararat ; je l’ai mis sur mon trousseau de clefs du boulot et je me suis rendu compte seulement au bout de deux jours que je l’avais placé à côté de mon mavi boncuk ramené de Turquie. La Turquie et l’Arménie réunies sur le même trousseau… même pas fait exprès.

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