#47
L’étoile du matin est presque terminée. J’ai pris mon temps pour lire ce livre. Une réelle belle épopée qui m’a donné envie de me replonger dans la lecture des Sept piliers de la sagesse (Seven pilars of Wisdom) de T.-E. Lawrence, puisque l’histoire de Wu Ming 4 est précisément l’histoire romancée, fantasmée ou non de Lawrence. Une histoire, qui comme il le dit, est née de mots qui peuvent donner réalité à l’histoire. C’est tout le charme de la poétique.
Le sable et les guerres, les dromadaires et les Howeytats dans l’air glacial des matins du désert, c’est comme un parfum de scandale ineffaçable. Mais j’ai décidé de faire une pause et de lire quelque chose de plus court, de moins “épopée” — j’aimais bien quand on disait ce mot-là. J’ai sorti un petit livre de Blaise Cendrars sur le Brésil. Je ne sais pas ce que c’est, mais je vais me laisser porter.
Les raisons politiques s’évanouissaient et les mobiles personnels, mes sentiments profonds, étaient enterrés dans le désert.
Wu Ming 4, L’étoile du matin
Editions Métailié