#155
Je crois que je n’ai plus rien à faire ici. Les routes croisées se terminent ici, le chemin ne peut continuer sans cesse… Il faut passer à autre chose avant de s’asphyxier avec ses propres mots.
Il fallait que je puisse changer de forme, changer de visage, changer de tout. Le visage qui est le mien ne souffre pas l’immobilisme. A présent, je m’éterniserai dans LA VALLÉE DES RUBIS.
Sans mémoire les pierres
Dans la vallée brumeuse renvoyant leur écho
De pierres sans mémoire
Bei Dao