#106
Je passe souvent devant un grand stade que ces chaudes journées de juillet assèchent tant que l’arrosage y fonctionne même au plus fort de la journée. Le soir venu, les pigeons des environs se regroupent par troupeaux entiers et picorent les vers à la surface. On peut les voir tous, tête baissée, affairés à leur besogne comme des capucins au champs ; impossible de retenir un sourire d’approbation.
Photo © M.G. Kafkas
J’en suis à mes derniers préparatifs de vacances. Réserver le taxi pour l’aéroport, puis l’hôtel pour les derniers jours, je ne me suis pas encore décidé et rien ne presse. Étrangement, je ne ressens pas vraiment le besoin de partir en vacances, je sens mon corps reposé, calme, mon esprit libre et serein, ce ne sera que du bénéfice. J’ai commencé à penser à ce que je vais ramener de là-bas comme images, comme mots, en sachant que je n’ai rien produit des vacances de mars. Dès le mois de janvier prochain, mon master derrière moi, je commencerai à rassembler tout le matériel que j’ai collecté pour amorcer ce grand travail que j’ai imaginé, dont je ne parle pas trop pour l’instant.
Je savais que la formation de la Mer Noire était à l’origine du récit biblique du Déluge, mais je ne savais pas qu’elle était également à l’origine de l’épopée de Gilgamesh, une histoire qui prend ses racines dans le déchaînement de la nature…