Cette nuit, j’ai rêvé que quelqu’un me parlait turc, mais en faisant des fautes. Alti ou lieu de altı. Si je commence à rêver en turc…
J’ai fait une grosse nuit et au petit matin le soleil inondait le salon, où à cette heure-ci il fait chaud. J’ai l’impression d’avoir attendu le beau temps pendant des siècles. Il a fait 30°C hier et franchement, je n’ai même pas eu chaud. Plutôt la sensation d’être dans mon élément.

Ce week-end, je ne fais rien, je ne sors pas, je bosse. J’ai déjà terminé mon récit que j’ai envoyé jeudi soir (en faisant une faute dans l’adresse mail de mon prof…). Ce week-end, lectures et prises de notes.
Croiser le regard d’une femme qu’on ne connait pas, au détour d’une image… Se dire qu’elle est incroyablement belle et qu’on aimerait la prendre dans ses bras pour l’envelopper de tendresse… Mais ce n’est qu’une inconnue et même si rien ne vient chasser le souvenir de son sourire, il continue de briller même lorsque le soleil s’est couché sur la grande ville de l’Orient… Son image s’imprime sur la chair, son regard ne s’oublie pas… Qu’il soit damné l’homme qui tombe sous le charme de ce regard divin, noir comme les ténèbres…

Les vapeurs de la nuit se dissipent ; heureusement, ce n’était qu’un rêve. Le cauchemar serait de se réveiller.
L’image a du mal à se brouiller.
Je viens de terminer Istanbul d’Orhan Pamuk. Le livre est long, j’ai mis du temps à le lire et au bout du compte, je ne sais pas si je m’y retrouve. Le titre paraît trompeur puisque plus que d’Istanbul il y est question de l’auteur lui-même. Texte autobiographique, on y apprend peu sur la ville et beaucoup sur l’auteur, parfois d’une manière un peu voyeuriste. En fait, c’est un texte sur l’auteur et sa ville, ce qui apporte une touche très personnelle et on a du mal à en saisir la porté universelle. En quelques mots, je ne me sens pas tellement convaincu par ce livre, qui ne restera pas dans mon Panthéon.
J’ai commencé ce matin Les nuits du Caire, de Gilbert Sinoué, dont je n’ai jamais rien lu encore. Pour l’instant, tout va bien, j’aime beaucoup. Le déroulé est fascinant et malheureusement, je vais le terminer très rapidement…

Nous n’étions que trois hier après-midi au travail ; une ambiance un peu délayée… Ce matin je n’ai pas cours, je vais pouvoir avancer un peu sur l’administratif. Les stagiaires pour l’instant sentent les beaux jours arriver et n’ont plus vraiment d’intérêt à faire acte de présence… Tant pis.
Cet après-midi, deux heures pour souffler un peu, et me consacrer au site internet de l’association. J’ai juste un mois de retard.