Déjà en mode bourreau de travail. Je sais que dans les prochains jours, je ne vais plus tellement sortir la tête de l’eau. Les choses se précisent terriblement.
Deuxième journée de travail aujourd’hui avec un Schaller en petite forme, énervé, caractériel. Je crois que ça me met sur les nerfs, je ne suis pas bien. Levé tôt, en sursaut ce matin pour réécrire mon sujet depuis le début. La nuit porterait conseil, selon une source proche du dossier. Au moins ai-je réussi à dégager les thématiques, justifier mes sources bibliographiques, trouvé suffisamment de documentation pour un travail sérieux.
Vivement que ça se termine. La fac est vide, triste, froide, terne. Je sens les autres du groupe fatigués, sur une ligne de fuite.

Haad Salad Beach, Thaïlande, mars 2013
Mes changements de réalités sont des gouffres, ils sont terribles, mortifères.
Petite forme, mais au moins j’ai terminé ce que je devais envoyer et je l’ai presque fait dans les délais. La vie va redevenir un peu plus calme, au moins pendant quelques jours puisque mardi je reprends la fac. Mes lectures avancent bien ; hier matin, j’ai pris le temps de lire Lepante et de m’attarder un peu sur les illustrations qui sont de belle qualité.

Photo © British Museum
J’ai appris avant hier le décès de Jason Molina, il y a deux mois de ça. Molina avait mon âge et il est décédé des conséquences de sa très grande addiction à l’alcool. Il avait fait quelques superbes albums sous le nom Songs: Ohia. Il y avait notamment celui qui portait le titre The Lioness (2000), un album qui m’a accompagné pendant mes années sombres. Nervous bride, Coxcomb red, etc. Ça me rend triste de savoir que cette belle voix s’est éteinte.
Journées de travail difficiles, mais saines et bien remplies. Le soir venu, je tombe de fatigue, m’affale dans le canapé pour une sieste juste avant d’aller me coucher.
Sensation de délabrement, augmentée par le fait que j’ai du mal à écrire pour l’université. Aujourd’hui dernier carat pour rendre ma production.

Terminé il y a quelques jours déjà La nuit, d’Elie Wiesel. Et repris la lecture de Lepante, de Michel Lesure, commencé dans l’avion pour Istanbul, mais dont je n’ai réussi à lire que 65 pages en une semaine. Cette histoire, celle avec un grand H, est passionnante et mérite d’être connue puisqu’elle marque la fin de la période des Croisades.
A voir sur le sujet :
- La bataille de Lépante
- Alessandro Barbero – La bataille des trois empires, Lépante, 1571
- Documentaire – Les croisades 1/4
- Lepante 1571 sur le site de l’INA